À compter du 1er janvier 2024, tous les particuliers seront tenus de trier leurs déchets alimentaires dans une poubelle dédiée ou dans un point d’apport volontaire.
Dans un peu plus d’une année, les restes alimentaires des ménages ne seront plus admis avec les ordures ménagères. En effet, à partir du 1er janvier 2024, le tri des biodéchets (compostables) à la source devient obligatoire, ils représentent 30 % du contenu de la poubelle des Français.
Par ailleurs, le tri devant s’effectuer à la source, (chez les particuliers), l’ensemble des déchets de cuisine (épluchures de fruits et légumes, marc de café, pain rassis, et restes de repas) devront être séparés des Ordures Ménagères Résiduelles.
Les collectivités territoriales ont en charge la mise en œuvre de cette mesure. Elles devront étudier et identifier les solutions les plus pertinentes : composteurs individuels ou collectifs (pour les immeubles ou quartiers),points d’apports volontaires (PAV comme pour le verre) ou une collecte en porte à porte, séparée des biodéchets, (Ce qui coûte le plus cher à la collectivité )
VALORISER PLUTÔT QU’INCINÉRER
Tout l’enjeu de cette obligation, issue de la loi du 10 février 2020 contre le gaspillage et pour l’économie circulaire, (Loi AGEC) consiste à valoriser cette matière vivante et de cesser d’enfouir ou d’incinérer ces déchets afin de réduire la production de gaz à effet de serre.
À l’échelle domestique, elle peut être transformée en terreau ou en compost utilisable pour le jardinage grâce à un composteur.
Dans la trajectoire de la loi AGEC, l’ordonnance du 29 juillet 2020 a permis d’inscrire dans le droit français de nouveaux objectifs ambitieux de valorisation des déchets ménagers et assimilés, afin d’atteindre 65 % de déchets réutilisés ou recyclés en 2035. L’ordonnance prévoit également diverses mesures pour accélérer la valorisation de ces déchets, dont la généralisation
de leur tri et leur valorisation au moyen d’un compostage domestique ou partagé, ou d’une collecte séparée.